Pour dépasser ses angoisses, vaincre ses phobies voire ses doutes, l’hypnothérapie est le choix des clients.
Parfois, lorsque vous conduisez en voiture, vous pensez à ce que vous avez à faire, ou ce que vous n’avez pas fait, et lorsque vous êtes arrivé, vous vous dites : “Déjà ! Je n’ai pas vu le temps passer !”
Vous étiez alors en hypnose, sans vous en rendre compte. Une hypnose légère de type éricksonienne, bien différente de l’hypnose profonde.
Cette hypnose n’est pas autre chose qu’un état de conscience modifié, à partir duquel l’hypnothérapeute donnera des suggestions à votre inconscient.
Se passer du mental, ce petit vélo que l’on a dans la tête, pour aller en profondeur vers un mieux-être, est évidemment plus puissant.
Si elle est très connue dans le monde du spectacle, l’hypnose l’est beaucoup moins comme outil de thérapie. Elle permet pourtant de lever des freins, des barrières, se débarrasser des croyances «limitantes», d’addictions, comme les drogues, le tabac, ou l’alcool, et bien d’autres choses encore…
Car un problème, plus vous le fuyez, plus il vous suit.
Plus vous y faites face, plus il s’efface !
- Il m’arrive d’accompagner des clients chez le dentiste, ou les préparer avant une opération, une infiltration, afin de vaincre leur phobie, peur, crainte, angoisse. Egalement afin de réduire leur état de stress lors d’une future chirurgie, en complément d’une anesthésie générale ou locale, ou pour soulager une douleur aiguë.
- Et intervenir aussi auprès de personnes ayant des douleurs chroniques ou ayant un cancer, afin de soulager leurs souffrances physiques et psychologiques. Egalement un accompagnement pour les futures mamans dans la gestion de la douleur obstétricale et leurs offrir un apprentissage à l’auto-hypnose.
Une hypnose éricksonienne dure dure de 45 minutes à deux heures, durant lesquelles on reste au bord du rêve.
Pourquoi pas plus ? Il ne s’agit pas d’endormir le client, mais de l’aider à faire appel à son inconscient.
Dans l’hypnose, le corps est relâché, à l’état naturel. Le conscient s’est tu, l’inconscient a pris le relais. Il ne juge pas, et c’est très efficace… Sauf évidemment lorsque le patient n’arrive pas à lâcher-prise, et/ou est dans le contrôle.
Après une anamnèse (discussion du présent et du passé) permettant d’exprimer les besoins et envies du client, une stratégie est mise en place pour aller du problème à la solution. En parlant à notre inconscient, « l’endroit où sont stockées les 90 % de nos capacités cérébrales non utilisées », l’hypnothérapeute suggère à la personne un travail sur elle-même sans qu’elle fasse quoi que se soit.
Pendant la transe, on descend en profondeur, comme avec un escalier, par des suggestions auditives ou visuelles qui correspondent le mieux. L’hypnose procédera à un nettoyage, un rangement au plus profond du client, dans la direction qu’il souhaite.
Bien installé dans son fauteuil, le patient ferme les yeux mais ne s’endort à aucun moment.
Je ne parle pas à son mental, mais à son inconscient.
Un état d’apaisement s’empare rapidement de lui, les bruits aux alentours n’ont pas disparu, mais il ne les entend plus.
La séance terminée, les suggestions chemineront en lui, et apporteront leurs bienfaits, durant les jours et les semaines qui suivent.
Alors, quand allez-vous essayer, vous aussi ?
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