C‘est le retour des – très – fortes chaleurs.

Boire de l’eau glacée, dormir avec un ventilateur, prendre une douche froide…

Petit rappel de ces 5 gestes souvent adoptés, mais qui n’aident pas à faire baisser le thermomètre.

Pour faire baisser le thermomètre, vous prenez des douches très froides ou dormez avec le ventilateur allumé toute la nuit.

Erreur.

Certains réflexes ne rafraîchissent pas, voire provoquent l’effet inverse.

F. Duval-Levesque, psychopraticien,hypnose, coach, mal-être, anxiété, angoisse, addiction, traumatisme, peur, tabac, phobie, souffrance, stress, burnout, PNL, téléséance, téléconsultation,avis, témoignage (2)Passons-les en revue :

1/ Boire trop froid

Rien ne vaut un bon thé glacé en période de forte chaleur.

Pourtant, ce dernier n’est pas toujours bénéfique pour le corps : l’organisme essaye toujours de se normaliser. Ainsi, quand on déguste une boisson glacée, il dépense beaucoup d’énergie pour se réchauffer. Cela entraîne une augmentation de la température et une perte d’eau, qui mène à la déshydratation.

Sans oublier qu’une boisson trop fraîche peut aussi nuire à notre système digestif : boire de l’eau froide d’un seul coup ou en trop grande quantité, peut considérablement accélérer le transit. Cela peut déclencher des troubles, comme des diarrhées.

Quand la température grimpe à l’extérieur, certaines boissons sont aussi déconseillées : il faut éviter tout ce qui est alcoolisé car cela ne désaltère pas mais déshydrate.

2/ Prendre une douche froide

C’est bien souvent la douche froide, prise dans la journée ou avant de dormir, qui vous sauve. Sauf que le corps n’est absolument pas friand de ce genre de changements de température : il faut éviter les contrastes trop importants et privilégier l’eau tempérée, entre 20 et 22 degrés. Comme pour les boissons, une douche trop froide ne fera qu’augmenter la température corporelle. Comme cette dernière réveille l’organisme et oblige le corps à se réchauffer, elle est déconseillée aux insomniaques. Pour s’endormir, le corps a besoin de diminuer sa température.

L’eau très froide avant de dormir reste en revanche bénéfique pour diminuer la sensation de jambes lourdes. Pour ce faire, on dirige le jet d’eau en partant des pieds, jusqu’en haut des cuisses. Cela permet de stimuler la circulation sanguine.

Bon à se rappeler : faire un salto pour se plonger brutalement dans l’eau afin de se rafraîchir est fortement déconseillé. Mouillez-vous toujours progressivement, en commençant par la nuque.

3/ Mettre la climatisation

Lorsque la température de la climatisation est trop basse, le décalage entre les températures intérieure et extérieure est trop important. Encore une fois, ce contraste perturbe le corps, qui puise dans son énergie pour tenter de se réguler. Ce dernier se réchauffe au lieu de se refroidir. Évidemment, la climatisation peut rendre malade : si on reste trop longtemps dans une pièce climatisée, on assèche la sphère ORL (oreilles, gorge et nez, NDLR).

4/ Dormir avec un ventilateur

Quand la chaleur devient étouffante et le sommeil introuvable, mettre un ventilateur devant son lit et dirigé vers soi s’avère être une solution redoutablement efficace. Pourtant, c’est de cette façon qu’il peut envoyer des allergènes vers le visage et le nez. Idem pour la poussière ou la pollution. Mieux vaut éloigner le ventilateur de soi pour éviter toute forme d’allergie ou de crise d’asthme.

5/ Ouvrir grand ses fenêtres

Malgré les idées reçues, laisser ses fenêtres ouvertes n’est absolument pas conseillé, au risque de faire entrer de l’air chaud. Pour limiter la hausse de température dans la maison, il faut au contraire fermer complètement les volets, et ouvrir légèrement les fenêtres afin de laisser passer un filet d’air.

.

-> Les séances se font à mon cabinet toulousain, ou en téléconsultation (par Skype, WhatsApp, Zoom), ou au domicile de mon client. Plus d’informations utiles pour résoudre votre problème en cliquant sur les liens en haut de ce blog « duvallevesque-psychotherapie-hypnose.fr ». Mailez-moi ou appelez-moi pour tout conseil dont vous avez besoin. Tout finira par s’arranger 🙂

Les maladies auto-immunes sont en pleine augmentation.

En cause : l’obsession individuelle et collective pour l’hygiène, mais aussi certaines pratiques alimentaires.

Explications : les fabricants de détergents nous vendent un univers aseptisé, dont est exclue la moindre bactérie.

Mais cette obsession pour l’hygiène, née au siècle dernier, menace-t-elle notre santé ?

Pendant ce temps, en effet, des rapports alarmants nous alertent sur le nombre croissant de personnes atteintes de maladies auto-immunes et allergiques – leur prévalence a plus que doublé au cours des 20 dernières années.

L’hypothèse hygiéniste a été développée par le chercheur britannique David Strachan pour expliquer l’augmentation du nombre de personnes souffrant de rhume des foins, ce qui était assez rare au début du XIXe siècle.

Selon cette hypothèse, c’est la diminution des infections dans les pays développés qui serait à l’origine d’une augmentation des phénomènes allergiques et d’auto-immunité.

Autrefois, explique Strachan, les maladies allergiques étaient prévenues par des infections contractées dans la petite enfance, transmises par des contacts avec des frères et sœurs plus âgés ou acquises prénatalement par une mère infectée par le contact avec ses enfants plus âgés.

Mais au cours du siècle dernier, le déclin de la taille de la famille, l’amélioration des équipements ménagers et l’amélioration des normes de propreté ont réduit les risques d’infection croisée chez les jeunes familles.

Mais par quels mécanismes l’hygiène excessive prédispose-t-elle à une maladie immunitaire ? La réponse est que nous ne savons pas réellement. Cependant, la découverte d’une famille de lymphocytes T, les « T régulateurs » ou Treg ouvre une piste intéressante.

Les Tregs, gardiens de l’immunité

Les lymphocytes T régulateurs ou Treg sont uniques dans leur capacité à contrôler les réponses immunitaires indésirables, telles que les allergies et les maladies auto-immunes.

Les Treg fixent le seuil à partir duquel le système immunitaire est activé. S’il n’y a pas de Treg, ou s’ils ne sont pas fonctionnels, le système immunitaire est activé en permanence.

Pour faire correctement leur travail, les Treg doivent traiter un large éventail d’informations microbiennes afin de fixer correctement le seuil immunitaire.

Lorsque le seuil est au bon niveau, les infections potentiellement menaçantes sont perçues comme étant au-dessus du seuil et génèrent une réponse immunitaire rapide. En revanche, les substances environnementales sans danger tombent en dessous du seuil et sont donc ignorées.

Lorsque les Treg sont privés de ces sources d’informations microbiennes, le seuil qu’ils fixent est trop bas. Dès lors, le système immunitaire réagit par erreur à des substances totalement inoffensives. Ceux-ci incluent les allergènes, menant aux maladies allergiques telles que le rhume des foins, et les organes propres du corps, menant aux maladies auto-immunes telles que le diabète de type 1.

Tout part de l’intestin

Comme les autres cellules immunitaires, on trouve des Treg dans tout le corps. Le site le plus important est le système digestif où se trouvent jusqu’à 90% de nos cellules immunitaires et 10 à 100 milliards de microbes.

Ces microbes sont établis dans la petite enfance et maintenus tout au long de la vie dans une relation symbiotique stable.

Cela corrobore parfaitement l’hypothèse hygiéniste : un épisode infectieux au début de la vie (la colonisation de l’intestin par la flore intestinale) peut produire un effet majeur sur le système immunitaire.

L’interaction entre la flore intestinale n’est pas encore totalement élucidée, mais les chercheurs pensent qu’une flore équilibrée est indispensable à la régénération des Treg. Puisque les Treg modulent le seuil immunitaire en temps réel, des perturbations épisodiques de leur activité ont le potentiel de provoquer des réactions allergiques ou auto-immunes nuisibles.

Source: lanutrition.fr