Rien de mystérieux, comme vous allez le constater.

Regardez « Quand une mémoire traumatique est réactivée » ci-dessous.

 

 

 

 

« C‘est une plage tranquille, avec du sable fin couleur or, vous le faites glisser entre votres doigts, on entend les vagues, sous un ciel bleu azur. »

Je lui parle calmement.

La cliente, confortablement assise dans mon cabinet, hoche doucement la tête. Elle se sent bien. Quelques séances d’hypnothérapie lui suffiront pour se débarrasser de sa phobie de l’avion.

Utilisées aussi dans le traitement de la douleur, qu’elle soit liée aux soins, aiguë ou chronique (migraines, lombalgies, douleurs cancéreuses), les applications de l’hypnose sont multiples : arrêt du tabac, troubles du comportement alimentaire, dépressions, phobies, stress, troubles sexuels, etc.

L’hypnose est un état naturel, un état de conscience modifié. Comme lorsque l’on se plonge dans un livre en se coupant du bruit environnant.

C’est donc un état d’hyper-contrôle, permettant à une personne d’avoir des capacités supplémentaires par rapport à l’éveil simple. Contrairement à ce que l’étymologie du mot pourrait suggérer, l’hypnose n’est en rien comparable au sommeil. Pourtant, cette pratique fait parfois peur, et évoque même pour certains l’envoûtement. On est pourtant très loin du phénomène de foire ou de spectacle.

Douleur post-opératoire atténuée, meilleure convalescence, fatigue amoindrie : ses effets sont très positifs, à tout âge. « Cela peut aussi rendre l’effet des médicaments plus efficace », ajoute ce médecin.

Pour que cela fonctionne, trois conditions doivent être remplies : le patient doit être motivé, collaborer et avoir confiance dans l’hypnothérapeute.

Pour en savoir plus, je vous invite à lire ce « Guide de l’hypnose », pour tout public.

Le guide de l'hypnose, F.Duval-Levesque hypnothérapeute psychopraticienQu’est-ce que l’hypnose ?

Comment agit-elle ?

Dans quels cas y recourir ?

Pychopraticiens, hypnothérapeutes, médecins, psychiatres, anesthésistes, répondent de façon claire et attrayante, chacun écrivant un chapitre différent. Ils ont fait de l’hypnose un instrument privilégié de leur pratique.

Pourquoi un guide de l’hypnose ? Il répond à toutes les questions que l’on peut se poser.

L’hypnose n’agit pas comme un médicament. Elle ne soigne pas les maladies. Mais elle soigne le rapport d’une personne à ses symptômes et plus généralement à ce qu’elle vit difficilement : maladie, accident, deuil, conflits…

Ce vécu a une expression toute personnelle et individuelle. Il n’y a donc pas de recette, ni de protocole que l’on pourrait appliquer systématiquement. Le chemin thérapeutique dépend de ce que le patient va mettre en avant. A travers l’hypnose, l’intérêt est porté à la singularité d’une personne.

Si le médicament s’adresse à une maladie, l’hypnose est tournée vers la personne et individualise le soin.

Peurs, anxiété, harcèlement, phobies, addictions (alcool, tabac, boulimie), mais aussi douleur, anesthésie… ce guide explique tous les cas où il est recommandé de recourir à l’hypnose.

Un abécédaire de l’hypnose et 9 exercices d’auto-hypnose viennent compléter cet ouvrage.

Le grand guide tout public que l’on attendait pour éclairer et démystifier l’hypnose.

Sous la direction du Dr Jean-Marc Benhaiem, et avec les contributions du Dr Francis Bertrand, Pascale Chami d’Agraives, Dr Héloïse Delavenne Garcia, Dr Xavier Kieffer, Dr Catherine Leloutre-Guibert, Dr Dominique Mendy, Dr Corinne Pissevin, Dr Patrick Richard, Dr Dina Roberts, Dr Gregory Tosti, Dr Pascal Vesproumis.

Source : « Le guide de l’hypnose« , sous la direction du Dr Benhaiem, édition In Press

« Maman, je suis sortie avec des amis.

Je suis allée à une fête, et je me suis rappelée ce que tu m’as dit avant que je sorte : ne bois pas, si tu vas conduire.

C’est pour ça, j’ai bu du coca. Je me suis sentie fière de moi, parce que j’ai suivi tes conseils, j’étais une des seules de mes amies à être lucide. J’ai fais mon choix, et tes paroles étaient sacrées pour moi.

Quand la fête a fini, les personnes commençaient à embarquer ivres dans leurs voitures.

Moi je suis montée dans la mienne et j’étais sûre que j’étais en état de conduire.

À cette instant, maman, je ne pouvais même pas m’imaginer ce qui m’attendait.

Quelque chose d’imprévisible..

accident-entre-voitures-saint-firminMaintenant je suis ici, gisant sur le sol et j’entends les policiers parler.

Le garçon qui était dans cette voiture est saoul..

Maman, les sons sont tellement lointains…! Mon sang est partout et j’essaie de toutes mes forces de me retenir pour ne pas pleurer.

Je peux entendre les médecins : « la fille ne va pas tenir le coup ! ».

Je suis sûre maman que le garçon qui m’a accidentée n’a pas voulu me blesser.

Mais pourquoi c’est lui qui a bu et c’est moi qui doit mourir?

Pourquoi la vie est si injuste, maman?

Pourquoi les gens le font, alors qu’ils savent qu’ils peuvent détruire tant de vies ?

Ma douleur est terrible en ce moment, c’est comme si on me poignardait avec milles couteaux.

Maman, dit à ma petite sœur de ne pas avoir peur, dit à papa d’être fort et s’il te plait maman, visite le garçon et donne lui des conseils comme tu l’as fais pour moi.

Peut-être que si ses parents lui avaient dit, je serais vivante maintenant maman.

Ma respiration s’affaiblit de plus en plus, et je commence vraiment à avoir peur.

Ce sont mes derniers moments et je me sens si seule.

J’aurais tellement voulu que tu sois auprès de moi en ce moment, pendant que je meurs ici sur le sol.

Je voulais te dire tellement de choses maman, je t’aime, je t’aime tellement ! Je promets de te protéger, d’être ton ange gardien comme tu l’as fais pour moi. Au revoir maman… »

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Ces mots ont été écrits par une journaliste ayant été sur les lieux de l’accident, pendant que la fille mourrait.

Elle a prononcé les paroles que vous venez de lire juste avant de mourir.

Les antidépresseurs risqués au volant !

Les antidépresseurs sont liés à un risque accru d’être responsable d’un accident de la route, selon une étude française publiée.

Ludivine Orriols et Emmanuel Lagarde ont, avec leur collègues de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale, mis en relation les données de remboursement des médicaments de l’Assurance Maladie et celles recueillies par les forces de l’ordre relatives à plus de 70 000 conducteurs impliqués dans un accident.

Près de 35 000 accidents responsables étaient comparés à 38 000 accidents non responsables.

2,936 (4.0%) conducteurs avaient une prescription d’au moins un antidépresseur en vigueur au moment de l’accident.

Une telle prescription était liée à une augmentation de 34% du risque d’accident.

Une analyse plus détaillée montre que cette augmentation se produit au moment de l’initiation du traitement (49%) et d’une modification telle qu’un changement de dose ou de molécule (32%). L’étude ne permet pas de déterminer dans quelle mesure ce risque accru est lié aux antidépresseurs ou à la dépression elle-même, les difficultés de concentration et la fatigue figurant parmi les symptômes.

En 2010, les premières analyses de cette étude avaient établi que près de 3 % des accidents sont attribuables à une consommation de médicaments.

Elle a aussi montré la pertinence de la classification en trois niveaux élaborée en 2005. Le risque principal provenant bel et bien des médicaments de niveaux 2 et 3 qui sont essentiellement des anxiolytiques, des hypnotiques, des antiépileptiques et des antidépresseurs.

Arrivaient en tête, les benzodiazépines (utilisés comme anxiolytiques et somnifères) liés à un risque doublé.

Les antidépresseurs sont classés de niveau 2 (pictogramme orange) qui indique des effets délétères qui dépendent des personnes et peut, dans certains cas, remettre en cause la conduite. Le niveau 3, auquel appartiennent la plupart des médicaments psychotropes, indique des effets qui rendent la conduite automobile dangereuse et formellement déconseillée.

Les médicaments de niveau 2 et 3 peuvent affecter les capacités de conduite du fait d’une somnolence, de modifications du comportement, de vertiges, de troubles de la coordination, de troubles de la vue….

Références: psychomedia.qc.ca, ansm.sante.fr, article.psychiatrist.com

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« La France est le premier pays européen à se doter d’une classification des médicaments en fonction de leur possibilité d’altérer l’aptitude à la conduite. Les boîtes de quelque 2 500 produits porteront bientôt un triangle jaune appelant l’automobiliste à la prudence, un triangle orange pour une prudence redoublée et un avis médical ou un triangle rouge exigeant de ne pas conduire. »

La prise d’un médicament susceptible d’altérer l’aptitude à la conduite d’un véhicule est retrouvée chez environ 10% des accidents de la route. « Les hypnotiques ou les tranquillisants sont les substances les plus fréquemment mises en cause », souligne l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).

accident, cannabis, autoOutre le risque de somnolence, l’agence relève que certains médicaments peuvent altérer les capacités de jugement, rendre euphorique ou agité, diminuer la rapidité de réflexes, gêner la vue, donner des vertiges ou perturber les mouvements.

Le triangle sur fond jaune est associé à la formule « Soyez prudent. Ne pas conduire sans avoir lu la notice ». Trente pour cent des antalgiques, 80 % des sirops antitoux et des remèdes contre le rhume, 100 % des antihistaminiques de deuxième génération, certains anti-inflammatoires, des antalgiques, des antigrippaux et quelques antinauséeux sont visés.

Le triangle sur fond orange, ou « niveau 2 », signifie « Soyez prudent. Ne pas conduire sans l’avis d’un professionnel de santé ». Sont visés les antihistaminiques de première génération, 60-70 % des anxiolytiques, 100 % des antidépresseurs, 90-95 % des anti-épileptiques (ou anticonvulsivants, couramment utilisés comme stabilisateurs de l’humeur pour le traitement du trouble bipolaire), 100 % des antiparkinsoniens et 95 % des antidiabétiques (insulines et sulfamides). Les niveaux 1 et 2 représentent chacun 42-43 % des médicaments susceptibles d’altérer l’aptitude à la conduite.

Restent 15 % environ, qui seront marqués du triangle rouge, « niveau 3 », accompagné du libellé « Attention, danger : ne pas conduire. Pour la reprise de la conduite, demandez l’avis d’un médecin ». Il intéresse surtout « des produits ayant un effet très marqué pendant plusieurs heures ». Neuf hypnotiques sur dix sont de « niveau 3 ». Sont également concernés une poignée d’antalgiques, ainsi que des anxiolytiques sous forme injectable ou fortement dosés.

Sources : Quotime, PsychoMédia
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