Les risques de mort par surmenage inquiètent le Japon. A juste titre.

Selon un rapport, un cinquième des Japonais fait plus de 80 heures supplémentaires par mois (en plus de leur temps de travail hebdomadaire), le seuil à partir duquel le risque de mourir de surmenage est considéré comme sérieux.

« Karoshi ».

karoshi-psychotherapie-addiction-sexuelle-dependance-boulimie-f-duval-levesque-psychopraticien-hypnotherapeute-coach-tcc-hypnose-burn-outC’est le nom japonais pour « mort par épuisement au travail », un problème suffisamment sérieux pour qu’il fasse l’objet d’un livre blanc gouvernemental, dont le premier rapport a été approuvé vendredi 7 octobre par le cabinet du premier ministre, Shinzo Abe.

Ce document a été livré alors que des centaines de décès liés au surmenage, par crise cardiaque, accident vasculaire cérébral ou suicide, sont enregistrées chaque année au Japon.

Ainsi que de nombreux problèmes de santé graves, ce qui entraîne des poursuites judiciaires et des appels à s’attaquer au problème.

Un Japonais sur cinq concerné !

Même si l’image populaire du salarié japonais trimant de très longues heures pour son employeur avant de prendre le dernier train pour rentrer chez lui est en train de changer, beaucoup de Japonais continuent à passer au bureau beaucoup plus d’heures que leurs homologues dans les autres économies modernes.

Ainsi, selon le rapport approuvé vendredi, un cinquième des Japonais qui travaillent risquent de mourir de surmenage.

En effet, une étude menée entre décembre 2015 et janvier 2016 révèle que 22,7 % des firmes japonaises interrogées ont déclaré que certains de leurs employés faisaient plus de 80 heures supplémentaires chaque mois. Or c’est officiellement le seuil à partir duquel le risque de mourir de surmenage est considéré comme sérieux.

L’étude indique aussi que 21,3 % des employés japonais travaillent 49 heures ou plus par semaine en moyenne, contre 16,4 % des employés aux Etats-Unis, 12,5 % en Grande-Bretagne et 10,4 % en France.

 

Source: lemonde.fr

Samedi 29 octobre 2011 se déroulera la 9e Journée mondiale de l’accident vasculaire cérébral (AVC).

A cette occasion, la Société française neurovasculaire (SFNV) souhaite rappeler le numéro d’urgence à composer lors de l’apparition de signes indicateurs d’un AVC : le n°15.

L’accident vasculaire cérébral touche une personne dans le monde toutes les 5 secondes. Lorsque des signes indiquant le début d’un AVC apparaissent chez une personne, il y a urgence. Pour la SFNV, AVC pourrait aussi signifier Agir Vite pour le Cerveau.

 

Qu’est-ce qu’un AVC ?

 

L’AVC ou attaque cérébrale survient quand la circulation sanguine est interrompue dans le cerveau, soit à cause d’un caillot (on parle alors d’un accident ischémique transitoire), soit à cause de l’éclatement d’un vaisseau (AVC hémorragique). Cette interruption de la circulation sanguine prive les neurones de nutriments et d’oxygène, ce qui endommage ou tue certaines cellules nerveuses.

Les séquelles peuvent être irréversibles.

L’AVC est, en France, une des principales causes de mortalité, mais aussi la première cause d’handicap acquis chez l’adulte et la deuxième cause de démence. 130 000 personnes sont touchées chaque année, et 62 000 personnes en décèdent.

Mais si l’AVC est souvent fatal, il est aussi prévisible. Pour prévenir les AVC, il est bon de surveiller régulièrement sa tension artérielle, premier facteur de risque. Toute personne, même jeune, peut être concernée par des problèmes d’hypertension.

Si 50% des AVC surviennent chez les personnes de plus de 75 ans, 15% apparaissent chez les moins de 50 ans et 25% chez les moins de 65 ans.

 

Les symptômes d’alerte

 

Plus vite sera repéré l’accident vasculaire et plus les traitements pour le soigner seront efficaces.

Chaque minute compte avant que les lésions soient irréversibles.

L’AVC peut survenir à n’importe quel âge, pour des raisons variées ; il affecte presque toujours le corps de façon unilatérale. Si vous ressentez donc une perte de force des jambes, vous pouvez écarter ce diagnostic d’emblée. Les symptômes sont en général multiples, aussi, il n’est pas toujours judicieux de s’inquiéter lorsqu’un seul de ces symptômes se manifeste de façon isolée.

Plusieurs signes peuvent être indicateurs d’un AVC :

– engourdissement, faiblesse ou paralysie d’apparition brutale d’une moitié du corps, d’un bras, d’une jambe ou du visage

– difficultés à parler

– troubles de la vision

– troubles de l’équilibre, de la coordination ou de la marche

– mal de tête sévère et soudain n’ayant aucune cause connue.

 

 

Sources: ladepeche.fr