«Super Skunk» et «Dutch Nederwiet».

Voici le nom des potentiels responsables de la survenue de psychoses.

Ces variétés de cannabis à forte teneur (plus de 10%) en tétrahydrocannabinol (la substance active de cette drogue) pourraient multiplier par cinq le risque de développer un épisode psychotique chez des personnes qui en consomment quotidiennement, par rapport à des personnes qui n’en n’ont jamais pris.

Ces conclusions alarmantes sont le résultat d’une étude menée sur 901 patients et 1 200 personnes ne présentant pas de pathologie.

Cette recherche, conduite sur onze sites européens et un brésilien, montre que cette menace est d’autant plus importante dans les villes de Londres et d’Amsterdam où ce cannabis très fortement dosé est facilement disponible.

D’après les auteurs de cette recherche, « si les types de cannabis à forte puissance n’étaient plus disponibles, 12% des cas de trouble psychotique du premier épisode pourraient être prévenus en Europe. »

Des conclusions qui viennent renforcer les anciennes recherches ayant déjà pointé du doigt l’influence néfaste de cette drogue sur la santé mentale.

Etude originale ici : https://www.thelancet.com/journals/lanpsy/article/PIIS2215-0366(19)30048-3/fulltext