Les personnes dépendantes font appel à la sexualité pour évacuer leur émotions négatives et/ou répondre à une utilité inconsciente.
Cela peut se traduire par deux formes de passage à l’acte.
- Soit le virtuel avec la connexion assidue à des sites de rencontres, des webcams, des réseaux sociaux orientés sur le sexe.
- Soit le réel avec la fréquentation compulsive de sex-clubs, de prostituées, d’escort-girls, de backrooms.
Des personnes peuvent très bien ne pas être intéressés par le virtuel, d’autres passer facilement du virtuel au réel.
Cette addiction est très présente chez les 20-40 ans, qui ont été formés à la sexualité via internet, le porno en ligne: ils ne connaissent que cela et se disent incapables de toucher l’autre physiquement.
Ils ont besoin de se réfugier derrière cette protection de l’écran et ont peur de se faire rembarrer dans la vie réelle…
Cette dépendance peut devenir très dangereuse, très vite.
La personne dit savoir que son comportement est dangereux, la fait souffrir, mais c’est pourtant plus fort qu’elle, qu’elle ne peut s’arrêter.
C’est une façon d’évacuer le stress, la recherche d’un moment de solitude, notamment pour les gens occupant des postes à responsabilités, étant totalement investis dans leur métier.
Le jour où l’addiction, parfois cachée depuis des années, est découverte, cela peut être catastrophique. En tombant simplement sur un texto, le conjoint découvre qu’il partage la vie de quelqu’un qu’il ne connaît pas vraiment.
Et très souvent ensuite, c’est soit la psychothérapie pour en guérir, soit la rupture du couple…
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